Classé actuellement 155e ATP à seulement 18 ans, Corentin Moutet est le grand espoir du tennis tricolore. Incarnant la nouvelle génération, le Parisien revient sur sa participation aux Petits As et son impact sur sa jeune carrière.
Raconte nous ton aventure aux Petits As…
Je garde un très bon souvenir des Petits As ! Je revenais d’une blessure assez longue donc j’étais déjà très content de rejouer et malgré ma défaite assez prématurée (8ème de finale), j’en garde un excellent souvenir.
Qu’est-ce qui selon toi fait qu’un joueur se souvient de son passage ? Que retiens-tu de ton expérience aux Petits As ?
J’ai appris beaucoup de choses en jouant ce tournoi. L’organisation est digne d’un tournoi professionnel donc quand on a 14 ans, c’est impressionnant. Il y a une atmosphère particulière avec les premiers autographes et les premières interviews. On joue contre des joueurs d’autres pays et je me souviens avoir perdu devant beaucoup de monde. À cet âge là, ce n’est pas facile de perdre devant autant de spectateurs. J’ai beaucoup appris dans la manière de gérer un match dans de telles conditions, et puis apprendre à perdre aussi. Je me souviens avoir été très déçu après ma défaite mais je m’en suis servi pour progresser et finalement, j’avais fait une très belle année.
Comment tu définirais l’impact des Petits As dans ta jeune carrière ?
Je dirais que c’est un tournoi d’apprentissage. Il est très formateur de part son niveau relevé et tout ce qu’il y a autour : l’organisation, l’installation, le public, le radar pour le service, etc. Je suis impressionné par le travail fourni par ces gens pour faire que ce tournoi fonctionne et qu’il soit si beau, bravo à eux. J’aurais rêvé gagner ce tournoi !
As-tu ressenti une pression ou une attente particulière du public pour les joueurs français ? Quel conseil donnerais-tu aux jeunes joueurs qui vont jouer Les Petits As cette année ?
Non je n’ai pas ressenti de pression particulière liée à cela. Je leur conseillerai de surtout profiter et de rechercher le plaisir, qu’ils gagnent ou qu’ils perdent, il faut qu’ils apprennent de cette expérience.
Interview réalisée par Pavel Clauzard
En partenariat avec Les Reporters Incrédules